Blog

Comment préserver votre capital mental ? 3 leçons du masterclass « My focus »

Ce qui ne vous tue pas, vous rend plus fort : c'est avec cette citation philosophique que la formatrice et spécialiste en capital mental Virginie Dua a inauguré le Masterclass My focus consacrée à la résilience mentale. Car nous en avons tous plus que jamais besoin pour augmenter notre productivité, notre énergie et notre sentiment de bonheur.

 

Étape #1 : Prendre conscience

Notre subconscient détermine en grande partie nos sentiments et notre comportement. Prenez le temps de réfléchir aux nouvelles que vous avez regardées aujourd'hui. Vous recherchiez également des éclaircissements sur le lockdown ? Vous êtes-vous laissé(e) emporter par les chiffres alarmants sur la propagation du virus ? Il y a donc de fortes chances que vous ayez connu une certaine agitation qui a guidé votre comportement. C'est ainsi qu'avec le temps, l'anxiété nous submerge.

Cette réaction est parfaitement logique, même si elle ne nous aidera pas à mieux gérer la situation. Au contraire, avant que vous ne vous en rendiez compte, votre esprit commence à vagabonder. Et vous risquez d'être aspiré(e) dans une spirale négative. Le coupable ? Notre cerveau reptilien. C'est en effet la partie de notre cerveau qui nous prépare à une réaction de combat ou de fuite. Aujourd'hui, le cerveau reptilien agit déjà dans des activités qui, en principe, ne sont pas (ne devraient pas être) aussi stressantes. Comme faire la queue au supermarché, ce qui pourrait rapidement vous amener à la réflexion très commune : « ma file avance plus lentement que les autres » ! Ou les sentiments négatifs que vous ressentez lorsque vous cherchez en vain le dernier paquet de papier toilette. Dans de tels moments, votre cerveau reptilien fonctionne à pleine puissance. Heureusement, le cortex préfrontal permet de la garder sous contrôle. Cette partie du cerveau nous aide à nous concentrer et nous permet de résoudre les problèmes.

La bonne nouvelle ? Vous pouvez entraîner votre cortex préfrontal ! Demandez-vous plusieurs fois par jour : à quoi étais-je en train de penser à l’instant ? Et vous découvrirez très vite que vos pensées sont surtout négatives. Une fois que vous serez parvenu(e) à les observer, vous pourrez les neutraliser. Dans la file d'attente du supermarché, par exemple, vous pouvez entamer la conversation avec le personnel du magasin. Et même s'il n'y avait plus de papier toilette, vous avez pu acheter le dernier paquet de pâtes ! Vous pouvez ainsi convertir la négativité en positivité. Et vous arrivez à relativiser le stress.

 

Étape #2 : Se concentrer sur ce qui est important, tant sur le plan professionnel que privé

Maintenant que vous avez pris conscience, il est essentiel de vous concentrer sur votre nouveau lieu de travail. Avec les nombreux soucis que provoque immanquablement la situation actuelle, il est plus difficile de se mettre au travail le matin. Plus concrètement, la neuropsychologue utilise les notions d'« éléphants » et de « lapins ». Les éléphants représentent les tâches cruciales qui exigent votre concentration, comme la gestion de tâches administratives importantes. Les lapins sont moins fondamentaux et ne nécessitent pas la même attention. Le vrai problème ? La plupart d'entre nous commencent la journée avec les tâches les moins importantes. Lire des e-mails, répondre à des messages sur les réseaux sociaux... Ce faisant, nous ouvrons la cage à lapins, qui s'échappent et partent de tous les côtés. Et ils absorbent beaucoup de notre temps. Nous n'avons donc plus envie d'entamer une tâche essentielle le matin. Parce que les lapins nous ont déjà épuisés. Après le lunch, nous subissons tous une petite baisse d'énergie qui réduit à nouveau notre motivation pour entrer en action. Pendant ce temps, la pression de l'éléphant augmente parce que nous continuons à reporter ces missions de plus grande ampleur.

Comment contrer ce phénomène ? Eh bien, c'est l'occasion de scanner votre attention ! Découvrez par vous-même quand vous êtes le/la plus concentré(e). Pour ce faire, vous pouvez noter vos pics d'énergie et vos creux pendant quelques jours. Sur cette base, vous pouvez planifier vos tâches quotidiennes de manière plus intelligente. En fonction des moments de concentration (consacrés aux éléphants), de la période flexible (lapins) et du temps libre (pauses). Tout aussi important : essayez de vous concentrer sur une seule activité pendant ces moments. C'est ce que l'on appelle le singletasking. Parce que nous avons généralement trop tendance à faire du multitasking, ce qui réduit notre productivité jusqu’à 40 % !

Vous constatez que votre capacité de concentration diminue à un moment donné ? Alors, il est probablement temps de faire une pause. Vous en avez besoin pour recharger vos batteries. Allez vous promener à pied ou à vélo, admirez les bourgeons printaniers : osez appuyer sur le bouton stop !

 

Étape #3 : Trouver votre motivation intrinsèque

Vous vous inquiétez peut-être des changements possibles lorsque vous reprendrez le travail ou que vous retournerez au bureau. Heureusement, votre adaptation ne sera pas nécessairement difficile. Réfléchissez : de quoi avez-vous besoin pour rester productif/ve et heureux/se en cette période d'incertitude ? À la maison et au travail, bien que les deux soient actuellement liés ?

Vous connaissez déjà votre motivation externe, qui consiste en bonne partie de votre salaire. Mais quelle est votre motivation intrinsèque ? Profitez du temps libéré pour évaluer ce qui vous donne de l'énergie. Cela portera sans aucun doute ses fruits à court et à long terme.

Bonne chance !