Bien-être fondé sur les données : 4 leçons tirées de nos expériences

15 avril 2024
data-driven wellbeing

Le bien-être fondé sur les données implique que les initiatives et la politique de bien-être reposent sur des enseignements tirés de données. La collecte et l’analyse de données pertinentes permettent à votre organisation de mieux comprendre les besoins de vos employés en matière de bien-être et d'élaborer des politiques plus efficaces. Grâce à des indicateurs de performance clés mesurables, vous pouvez également évaluer et ajuster correctement les résultats.

4 leçons tirées de nos collaborations avec les clients

Chez Waldon, nous sommes convaincus qu’investir dans une politique de bien-être est une condition sine qua non au succès d’une organisation. 
Ceci dit, le bien-être fondé sur les données comporte également des défis et des pièges.
Voici les principales leçons que nous avons tirées au cours des cinq dernières années.

1. Le bien-être est une responsabilité partagée

Les recherches montrent que 20 % des travailleurs rencontrent des problèmes de santé mentale.  Une proportion inquiétante, soit 21 %, craint un burn-out imminent, et ce pourcentage atteint 46 % lorsque les salariés estiment que leur employeur ne les soutient pas suffisamment. 

Il n’est donc pas étonnant que 59 % des travailleurs soient prêts à quitter leur emploi pour un poste offrant de meilleures conditions de travail, telles que des mesures visant à améliorer l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ainsi que des initiatives de bien-être pour lutter contre le burn-out. 

Mais ce n’est qu’un aspect de la question.   

Les recherches révèlent également que 70 % des travailleurs mènent une vie essentiellement sédentaire et font moins de 150 minutes d’exercices par semaine. Cette situation s’accompagne d’un pourcentage élevé de surpoids ou d’obésité (55 %) et de troubles du sommeil (43 %). Ces chiffres mettent clairement en évidence la responsabilité partagée entre l’employeur et l’employé. 

Cas Hillewaere 

Découvrez comment nous avons relevé ensemble leurs défis en matière de bien-être grâce à un programme de bien-être efficace fondé sur des enseignements tirés des données. 

Lisez le cas

2. Les absences pour maladie coûtent cher (et bien plus cher que vous ne le pensez )

À politique inchangée, notre pays comptera près de 600.000 malades de longue durée d’ici 2035. Une étude menée par Attentia révèle que l’absentéisme représente près de 10 % du temps de travail.

Calculez vous-même ce que cela coûte à votre entreprise. Vous vous rendrez compte que faire passer le taux d’absentéisme de 10 à 9 % peut représenter une énorme économie.

Les recherches menées par le professeur Jan-Emmanuel De Neve révèlent également combien l’impact du bien-être sur les performances des entreprises est important. Elles montrent en effet que la valeur boursière d'une entreprise est fortement corrélée au bien-être de ses collaborateurs. 

Par ailleurs, selon une étude du CEPR, un meilleur niveau de bien-être a un effet positif évident sur la productivité, sur la rotation du personnel et même sur la loyauté de la clientèle.

3. Le département RH a d’autres chats à fouetter

Le cadre juridique relatif au bien-être au travail tend à s’élargir, et c’est une évolution positive. Cet élargissement montre que des efforts sont également déployés au niveau politique pour améliorer l'environnement de travail.

Mais la situation n’en est pas moins complexe, au contraire. 

Mettre en place et assurer le suivi d’une politique de bien-être réfléchie, et rester en même temps au courant de l’évolution rapide de la législation est une mission quasi impossible.

Un expert indépendant qui connaît les dernières évolutions en la matière et sait comment les appliquer dans le contexte particulier de votre organisation peut considérablement alléger la tâche de votre département RH. 

Ainsi, vous respectez la loi et augmentez le bien-être des travailleurs sur le lieu de travail, en proposant des solutions pratiques, peut-être pas toujours évidentes, mais vraiment efficaces.

4. One size does not fit all

Notre plus grande leçon ?

Il n’y a pas de solution toute faite en matière de politique de bien-être. Si cela avait été le cas, nous aurions mis au point depuis belle lurette une formule standard, sans nous préoccuper d’analyser en profondeur des données ou d’offrir des solutions personnalisées. 

En fait, chaque organisation présente un contexte et des nuances qui lui sont propres ; c’est la raison pour laquelle le travail sur mesure est essentiel.

Quelle est alors l’approche la plus efficace ?

L’approche scientifique. 

La notion de bien-être est perçue différemment d’un individu à l’autre. Pour certains, il évoque l’équilibre vie privée-vie professionnelle ou des horaires flottants et, pour d’autres, des tapis de yoga ou des chakras. 

C’est pourquoi il est important de délimiter clairement le champ d’action du bien-être. C’est ce que nous faisons grâce au modèle de bien-être scientifique, présenté sous la forme de lunettes, que nous avons mis au point avec The Vigor Unit, une spinoff de l’université de Gand. 

Ce modèle reflète le bien-être sous différentes dimensions, comme les verres d’une paire de lunettes. Le verre de gauche représente la collecte et l’analyse des données liées au bien-être, avec l’accent mis à la fois sur le bien-être social, physique et mental. 

Le verre de droite regroupe les initiatives ciblées prises en matière de bien-être, avec une attention particulière aux changements de comportement durables et à la mesurabilité, de sorte que nous puissions suivre l’évolution des initiatives et ajuster notre approche si nécessaire.

En intégrant ce modèle dans nos stratégies, nous sommes en mesure de proposer des programmes de bien-être qui répondent parfaitement aux besoins spécifiques de chaque organisation avec laquelle nous travaillons. 

Brilmodel Waldon

Comment cela fonctionne-t-il en pratique ?

Comment procédons-nous ? Nous commençons toujours par une analyse de la situation actuelle. 

Nous collectons d’abord des données dans divers domaines, par exemple via des entretiens ou des questionnaires. Nous comprenons ainsi mieux les besoins des collaborateurs en matière de bien-être, nous pouvons identifier plus facilement certaines tendances et donner la priorité aux initiatives adéquates. 

Ensuite, nous utilisons un ensemble d'éléments éprouvés, basés sur le modèle des lunettes, afin de développer un programme de bien-être personnalisé qui favorise le bien-être au sein de votre organisation à court terme, mais qui a également un impact positif à long terme.

Bien qu'il n'existe pas de solution toute faite, cette méthode éprouvée nous permet, en combinant divers éléments de manière judicieuse, d’élaborer une politique de bien-être efficace et sur mesure pour n'importe quelle organisation.

Zorg Vilvoorde

Découvrez comment nous avons réalisé ensemble un programme de bien-être équilibré en insistant sur certains points forts et en relevant des défis concrets.

Lisez le cas

Conclusion

En tant qu'employeur, votre mission est de créer un environnement de travail sain et de fournir à vos collaborateurs l’appui et les ressources nécessaires, comme des programmes de coaching et de santé. Par ailleurs, le succès de ces initiatives dépend aussi des travailleurs et de leurs choix personnels. 

Employeurs et employés doivent œuvrer de concert afin d’améliorer le bien-être sur le lieu de travail. Exploiter à bon escient des données, en adéquation avec la culture d'entreprise spécifique et les besoins individuels de l’organisation, peut faire la différence entre une politique de bien-être efficace et une politique qui manque sa cible.

Mais attention : se fier aveuglément à des données sans en comprendre le contexte peut s’avérer trompeur. 

Pour mettre en œuvre des initiatives pertinentes et efficaces en matière de bien-être, il convient donc d’interpréter les données en tenant compte de la culture spécifique de votre entreprise et des besoins individuels des travailleurs. Le point de vue d'un expert est crucial à cet égard.

Vous allez vous lancer dans le bien-être fondé sur les données ?

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